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Forestier-bûcheron : un métier essentiel pour nos forêts

Publié par Lucien Erbetta le

Forestier-bûcheron : un métier essentiel pour nos forêts

Forestier-bûcheron : un métier essentiel pour nos forêts


Savez-vous que les forêts couvrent un tiers du territoire suisse ? Cela correspond à 1,31 million d’hectares. Pour gérer et exploiter ces immenses surfaces vertes, les professionnels de la forêt jouent un rôle capital. Découvrez le métier passionnant de forestier-bûcheron/forestière-bûcheronne, ainsi que d’autres postes clé dans la filière du bois.

La forêt suisse : une ressource écologique et économique

Les bienfaits des arbres

Comme nous l’avons expliqué dans notre article "notre Suisse et ses arbres" , la forêt remplit d’innombrables fonctions.

La production d’oxygène, la préservation de la biodiversité, le stockage de réserves d’eau et la régulation du climat sont quelques unes des actions bénéfiques au niveau écologique. De plus, les arbres luttent contre le ruissellement et l’érosion, protégeant ainsi contre plusieurs dangers naturels (avalanche, inondation, éboulement).

En outre, les forêts représentent des espaces privilégiés de détente et de loisirs pour la population. Elles fournissent aussi du bois, de l’énergie, des médicaments et des aliments (fruits, noix, champignons). Pour toutes ces raisons, il est primordial de prendre soin de nos arbres sur tout le territoire.

FORESTIER-BÛCHERON : UN MÉTIER ESSENTIEL POUR NOS FORÊTS
Quelques chiffres sur la forêt suisse

Voici quelques données chiffrées qui permettent de mieux comprendre la place qu’occupent les forêts en Suisse.

  • Les forêts couvrent 32 % de la superficie du pays.
  • Il y a 1 800 m² de forêt par habitant en Suisse.
  • L'aire boisée augmente chaque année d'une surface équivalente au lac de Thoune. 
  • 71 % des forêts sont publiques et 29 % des forêts appartiennent à des privés.
  • Les régions les plus boisées sont le sud des Alpes (52 % de la surface) et le Jura (41 %).
  • Il y a 535 millions d'arbres dans la forêt suisse.


L’exploitation du bois et les travailleurs forestiers

Avec un tiers de la surface du pays boisée, il faut former des femmes et des hommes compétents pour travailler dans les différents secteurs forestiers. Ces professionnels assurent l’exploitation des arbres de manière durable et veillent à la bonne santé des forêts. Voici quelques chiffres qui éclairent le poids de la filière du bois en Suisse :

  • La main d'œuvre dans l'économie forestière représente 3 390 personnes, soit 2 888 postes à plein temps.
  • La main d'œuvre dans l'industrie du bois, de la cellulose et du papier représente 90 638 personnes (dont 81 268 dans l'industrie du bois).
  • La récolte de bois s’élève à 5,2 millions de m³/an (2018).

La filière forêt et bois suisse génère une valeur ajoutée annuelle brute de 4,5 milliards de francs.

Pour aller plus loin

Le sujet vous intéresse ? Retrouvez plus d’informations sur la forêt suisse en consultant les sources officielles suivantes : 

FORESTIER-BÛCHERON : UN MÉTIER ESSENTIEL POUR NOS FORÊTS
Forestier-bû
cheron, le plus populaire des métiers de la forêt

Selon les pays, on l’appelle agent forestier, technicien forestier territorial, agent technique forestier, régisseur forestier ou agent patrimonial. En Suisse, on parle de forestière-bûcheronne et de forestier-bûcheron puisque ce métier est investi par des femmes et des hommes.

Que fait un forestier-bûcheron ?

Son activité principale réside dans l’entretien des milieux naturels, en forêt et hors forêt, dont il ou elle a la responsabilité. Le travail varie extrêmement en fonction des saisons.

De l’automne au printemps, les forestiers-bûcherons se consacrent majoritairement à l’exploitation du bois. Ils préparent des chantiers de coupe sécurisés et organisent des méthodes de récolte adaptées. L’objectif est d’abattre les arbres sans provoquer de dommages sur le peuplement de jeunes semis et d’arbres voisins. Par la suite, ils les ébranchent et les trient par type de produit (bois d’œuvre, bois de chauffage, bois d’industrie). Ils facilitent ainsi le travail du débardeur qui assure le transport jusqu’à la place de dépôt.

Du printemps à l’été, ces spécialistes de la sylviculture se chargent de soigner les jeunes peuplements et les plantations. Si besoin, ils coupent des buissons et des branchages pour apporter de la lumière aux jeunes arbres. Ils peuvent aussi construire des clôtures pour les protéger des dégâts provoqués par les animaux sauvages.

La sylviculture est l’art d’influencer le développement de la forêt pour obtenir des produits ou des prestations de qualité. Des soins sylvicoles rationnels permettent d’obtenir des bois de qualité tout en favorisant la biodiversité et la stabilité des peuplements. Dans la forêt exploitée, on évite les phases de décrépitude (vieillissement des bois) puis d’effondrement, qui sont synonymes pour l’homme d’interruption des fonctions importantes de la forêt.

En outre, ils entretiennent les chemins forestiers et les cabanes forestières. La construction d'ouvrages de génie forestier figure aussi parmi leurs nombreuses attributions (paravalanches, stabilisation des talus et des berges de ruisseaux).

Quelles sont les compétences requises ?

La formation de forestier-bûcheron représente la base pour pouvoir exercer de nombreux métiers de la forêt. Elle s’adresse avant tout à ceux qui aiment la nature, mais exige également habileté manuelle et compréhension technique. Le forestier-bûcheron est qualifié pour exécuter des coupes de bois aux moyens d’outils performants qu’il doit savoir entretenir. Il manie notamment des tronçonneuses.

Il s’agit d’une profession de terrain et de plein air. Les forestiers-bûcherons travaillent à l’extérieur sous des conditions météorologiques parfois difficiles (pluie, vent, neige ou froid). Endurance, résistance et excellente forme physique constituent des qualités indispensables pour exercer ce métier. Un bon discernement s’avère important, tout comme le respect des règles de sécurité du travail.

Enfin, le forestier-bûcheron sait reconnaître le marquage des arbres, respecter des cahiers des charges et calculer le volume de bois abattu.

Comment devenir forestier-bûcheron ?

En Suisse, l’apprentissage de forestier-bûcheron dure trois ans. L’enseignement théorique se fait à l’école professionnelle, tandis que les connaissances pratiques sont acquises dans une exploitation. À l’issue de la formation, l’apprenti obtient le certificat fédéral de capacité de forestier-bûcheron. Pour plus d’informations, consultez les sites internet du Centre de formation professionnelle forestière au Mont-sur-Lausanne et du Centre forestier de formation Lyss.

Pour commencer l’apprentissage, il faut avoir terminé l’école obligatoire, avoir effectué une semaine de stage pré-professionnel dans une entreprise formatrice reconnue et présenter un certificat médical d’aptitude professionnelle.

Les forestiers-bûcherons peuvent trouver un emploi dans des entreprises de travaux forestiers, des exploitations ou des coopératives forestières, des organismes fédéraux ou encore chez des propriétaires de forêts privées. Ils peuvent être salariés ou travailler à leur compte.

FORESTIER-BÛCHERON : UN MÉTIER ESSENTIEL POUR NOS FORÊTS
Les métiers forestiers complémentaires

Le forestier-bûcheron collabore avec d’autres corps de métiers forestiers. Découvrez quelques professions complémentaires qui participent au bon maintien des forêts en Suisse.

Conductrice/conducteur d’engins forestiers
Ce professionnel se trouve aux commandes de machines très perfectionnées : débusqueur, porteur, récolteuse ou processeur. Il exécute des travaux d'abattage, d'ébranchage, de tronçonnage, de débardage ou de sylviculture.

Spécialiste câble-grue
Le câble-grue est utilisée en montagne pour transporter les troncs abattus au préalable. Cette méthode de récolte des bois a fait ses preuves. Il s’agit d’un moyen de débardage à la fois écologique et économique dans les terrains difficiles d’accès.

Conducteur de camion
Il s’agit en fait d’un conducteur ou d’une conductrice de véhicules grumiers et de grues portées. Cette personne transporte les bois abattus, appelés grumes, jusqu’aux entreprises qui exploitent le bois. Le camion est équipé d’une grue et d’un grappin qui permettent de charger et de décharger.

Garde forestière/garde forestier
Ces professionnels se chargent de surveiller les forêts dans un périmètre territorial. À la tête d’une équipe, ils planifient, exécutent et contrôlent les travaux d’entretien qui leur sont confiés. Ils peuvent être consultés pour toutes les questions relatives aux forêts, à la nature et au paysage.

Ingénieur forestière/ingénieur forestier
Il s’agit des responsables de l'application de la loi et de la politique forestière du canton. La conduite d’expertises, d’évaluations et d’audits fait partie de leur champ de compétences. Ils travaillent en relation avec les particuliers, les propriétaires forestiers, les entreprises et les autorités.

Des professions qui ont de l’avenir

 "Les métiers forestiers ont de l’avenir pour trois raisons. La première, c’est que nous avons besoin de la forêt et que nous devons la soigner. La deuxième, c’est que la façon d’utiliser le bois se diversifie de plus en plus. Et enfin, il y a de l’avenir en forêt parce que l’économie forestière offre des filières de formation complètes et solides, ainsi que de très nombreuses possibilités de formation continue." Ce constat juste et argumenté est publié sur le site internet de Codoc, une agence de la Confédération pour la formation initiale et continue dans l’économie forestière.

En effet, le secteur forêt-bois est une filière porteuse, riche de milliers d’emplois. Elle offre des perspectives durables et des solutions pour protéger l’environnement. On a tendance à penser que la végétation pousse toute seule, mais l’intervention humaine s’avère nécessaire dans les forêts. Celle-ci a besoin à la fois de soins, de surveillance et d’exploitation.

En ce sens, les forestiers-bûcherons et les autres métiers forestiers sont essentiels en Suisse. Nous avons besoin de professionnels bien formés qui aiment la nature et s’engagent pour pérenniser nos forêts.

 

L’engagement de TreeBreathe

Conscients de l’importance de préserver notre planète, les deux fondateurs de TreeBreathe ont lancé une entreprise qui participe à la sauvegarde de la nature. Comment ? En proposant à la vente des produits écoresponsables qui financent directement la plantation d’arbres en Suisse. Les projets se déroulent en milieu forestier et urbain.

En bref, un arbre est planté pour chaque article TreeBreathe vendu. Les produits sont exclusivement fabriqués à partir de matières premières locales avec l’aide d’artisans exceptionnels. Découvrez la philosophie et les produits TreeBreathe, puis soutenez cette action concrète pour la pérennité des forêts suisses.

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